Le changement climatique conduit la Société Forestière à réviser en profondeur les modèles de production de la ressource bois et à reconnaitre la biodiversité comme révélateur de résilience et de santé des écosystèmes.
Cette démarche est initiée depuis plusieurs années : la priorité de la Société Forestière est désormais de changer d’échelle en travaillant non seulement à celle des patrimoines et de leurs propriétaires mais aussi à celle de la parcelle forestière.
Cet engagement traduit notre volonté de conduire une sylviculture responsable et innovante avec, pour boussole, le respect du principe de multifonctionnalité des forêts françaises reposant sur la fourniture constamment renouvelée de bois associée au développement de tous les services écosystémiques qu'offre la forêt tout en portant une attention constante aux attentes de l'ensemble des parties prenantes.

Actions volontaires concernant le coeur de métier :

1. Etre capable de proposer la certification FSC à partir de 2021 et maintenir la certification PEFC dans les patrimoines gérés (à condition que les propriétaires souhaitent la poursuivre) d’ici 2025
2. Promouvoir la première diversité en forêt (la diversité d’essences et de pratiques) : Proposer à nos mandants d’améliorer la biodiversité à l’échelle de la parcelle en favorisant une diversité d’essences (au moins deux essences objectif) à chaque renouvellement de peuplement ; développer différents types de pratiques sylvicoles et les inventorier de sorte à promouvoir la diversité de ces pratiques à l’échelle de chaque Grandes Régions Ecologiques 
3. Atténuer l’empreinte des travaux sylvicoles : assurer la création et le maintien de cloisonnement pour l’ensemble des peuplements faisant l’objet d’une récolte dans l’année ; renforcer les limites données aux engins forestiers de pénétrer en forêt quand les conditions climatiques ont détérioré la portance des sols ; limiter les périodes d’intervention pour éviter celles de nidification de certaines espèces sensibles identifiées dans le réseau Natura 2000 (ZPS) ou, si cela ne pouvait pas être respecté, passer les surfaces en inventaire naturaliste pour identifier les zones de nidification réelle afin de les mettre en défens.
4. Faire progresser la biodiversité au sein des patrimoines : production d’une analyse sur 10% des nouveaux Plans Simples de Gestion afin d’aménager, lorsque cela est pertinent, une trame verte (ou bleue) pour favoriser la circulation des espèces d’un territoire à l’autre dans des continuums écologiques ; conception des Paiements pour Services Environnementaux (objectifs de 3 projets d’ici 2025) autour de la mise en défend de zones à évolution naturelle (réserves intégrales de biodiversité) ou de projets de restauration d’éléments remarquables grevant la rentabilité des massifs ; développement de 15 nouveaux partenariats d’ici à 2025 avec des organismes experts lesquels permettront de mettre en œuvre dans la durée des programmes spécifiques dédiés à la protection de certaines espèces ou la restauration de certains habitats.
5. Mieux connaitre et mesurer la biodiversité des patrimoines : développement et partage d’outils précis de mesure de la biodiversité en forêt et instauration de leur usage pour nos clients, avec l’objectif de le rendre public d’ici 2025.

Action volontaire complémentaire :

1. Amélioration des connaissances des collaborateurs de terrain sur la biodiversité et partage interne d’expérience et de connaissances. Dispenser une formation d’ici 2023, auprès de 100% des collaborateurs de terrain concernés.